Pour évaluer le poids idéal chez les personnes adultes, on se réfère souvent à l’indice de masse corporelle ou l’IMC, un indicateur mondialement connu. C’est la formule officielle qui permet de connaître si l'on est en surcharge pondérale, en sous-poids, ou si on a un poids adapté à notre taille et à notre sexe.
Mais depuis quelque temps, cette indice n’a plus la cote auprès des nutritionnistes, car il ne tient pas compte de l’âge, du poids des os et de la masse graisseuse.
L’IMC doit être correctement interprété pour être fiable...
Pour rappel, selon l’OMS, l’IMC est l’outil standard pour estimer le surpoids et l’obésité chez les adultes. Il permet de savoir si le poids par rapport à la taille est normal. Utilisé depuis les années 1980, il correspond au poids divisé par la taille au carré (Voir méthode de calcul de l'IMC).
Le résultat obtenu permet de savoir si on a une corpulence normale, si on est trop maigre, si on est en surpoids ou si on est obèse. Mais cette méthode n’est plus efficace pour déterminer si on est trop gros ou trop maigre, car elle ne prend pas en compte toutes les caractéristiques de la morphologie, les différentes masses qui composent le corps.
En effet, le poids sur la balance ne permet pas de savoir la masse musculaire, osseuse, graisseuse ou la teneur en eau. Par ailleurs, il ne fait aucune différence entre l’homme et la femme alors que le sexe peut avoir un impact sur le lien entre la graisse corporelle et le poids. Il ne considère pas non plus l’âge qui influe pourtant directement sur le poids à l'inverse de l'IMG qui prend en compte ses deux derniers paramètres. Enfin, il n’est pas valable pour tout le monde, comme pour les personnes très sportives, car on a tous des gabarits différents.
► Ceci étant l’IMC est toujours utilisé mais il ne doit pas être prise comme unique référence.
Les méthodes qui complètent l’IMC
Outre l'IMG, et la méthode de calcul du poids idéal utilisé sur notre site, plusieurs méthodes scientifiques permettre de suivre avec précision l’évolution de la graisse à travers le corps en calculant par exemple le taux de lipides, de carbone, de masse de liquide cellulaire, d’hydrogène ou la quantité de tissu squelettique, adipeux, musculaire…
Aujourd’hui, pour constater si une personne présente un réel excès de poids, les experts se penchent vers le rapport entre la taille et les hanches qui donne des résultats plus intéressants et plus prédictifs des soucis de santé. Pour les hommes, cela ne doit pas dépasser 0,9 pour les femmes, c’est 0,7. Il est aussi possible de faire un examen clinique visuel qui définit s’il y a surpoids ou obésité. Une interrogation du patient pour savoir si dans la famille il y a des personnes obèses permet aussi de déterminer le surpoids ou l’obésité.