Le secret de l’espérance de vie élevée des végétariens ne se résume pas uniquement à leur mode d’alimentation. En effet, leur mode de vie y serait pour beaucoup dans cette longévité.

Les viandes seraient cancérigènes.

vegetarien

Une étude de l'OMS accuserait les viandes d’être cancérigènes. D'après un rapport du chercheur Roy Morgan Research, plus de 2 millions d’Australiens auront changé de régime alimentaire pour s’orienter vers une alimentation végétarienne ou flexitarienne. En France, 3 % de la population sont végétalistes. Si vous posez la question à un végétarien de savoir pourquoi il a fait ce choix, vous serez surpris d'obtenir des réponses très loin de vos attentes. Il existe plusieurs rapports des bienfaits du végétarisme sur la santé. Une étude parue en 2013 aux États-Unis portant sur 95 000 hommes et femmes, a démontré que les végétariens avaient une espérance de vie augmentée à 12 % par rapport aux carnivores. Dans une autre étude, nommée 45 et plus, les personnes consommant plus de sept portions de fruits et légumes par jour, avaient un faible risque de décès prématuré. Le régime végétarien réduit le risque d'hypertension, de diabète de type 2 et d'obésité. Enfin, une méta-analyse datant de 2012 a démontré que les végétariens avaient un risque inférieur à 29% de mort prématurée à cause d'une maladie cardiaque et un risque inférieur à 18% de mort prématurée à cause du cancer.

L’impact mitigé du végétarisme sur la longévité.

Une autre enquête portant sur 267 180 hommes et femmes a été menée pendant six ans. Pendant la période de l’enquête, 16 836 participants sont décédés. En comparant le risque de décès chez les végétariens et les non-végétariens aucune différence statistique n’a été relevée. Les végétariens et les non végétariens étaient exposés aux mêmes risques de mourir prématurément. Cette absence d’avantage concret sur l’espérance des végétariens avait été décrite dans Preventive Medicine. En 2015, une étude conjointe menée en Angleterre concluait que les végétariens et les non végétariens pouvaient tous être exposés aux risques de décès, ce qui vient en contradiction avec les études menées aux États-Unis.

Le végétarisme comme mode de vie aurait un impact sur la longévité.

Toutes les études scientifiques doivent prendre en compte plusieurs facteurs externes pouvant influencer les résultats. En considérant juste le végétarisme comme un mode d’alimentation, les résultats peuvent être confus comme les résultats sus illustrés. Pour avoir des résultats objectifs, il faut donc prendre en compte certains facteurs pour comprendre si le végétarisme peut réduire le risque de décès prématurés. Les végétariens ont des habitudes plus saines que la moyenne. La plupart des végétariens ne fument pas et ne boivent pas beaucoup contrairement aux carnivores qui souvent ne pratiquent pas d'activité physique et sont en surpoids ou obèses. Les végétariens souffrent moins de maladie cardiaque, d'une maladie métabolique ou d'un cancer. Le style de vie des végétariens explique la réduction du risque de décès prématurés.

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